Ça va exploser ! Donnez-nous les moyens

Les conditions de travail et d’accueil sont aujourd’hui inacceptables dans une majorité d’établissements !

Les choix politiques se suivent et se ressemblent depuis maintenant trop longtemps. Ils viennent polluer notre secteur du social, du médico-social, de la santé, de la psychiatrie.La rationalisation des coûts impacte gravement la qualité de l’accompagnement des résidents, de la prise en charge des patients et de la santé des travailleurs.

Le gouvernement a du « lâcher » une revalorisation salariale dite « Ségur ». Un complément de traitement indiciaire (CTI) de 183 euros nets pour les uns (secteur public), de 160 euros pour d’autres (secteur privé) ou encore 0 euro pour une partie de professionnel des secteurs public et privé, malgré les discussions dans le cadre de la mission Laforcade.

Des salariés du volet social et médico-social sont restés sur le bord de la route. le compte n’y est donc pas.

Les raisons de la colère

La crise sanitaire a révélé le scandale des salaires des professionnels de santé du social et du  médico-social (postes occupés à 85% par des femmes). Après un an de crise sanitaire Covid 19, rien n’a était fait pour améliorer les conditions de travail : au contraire, les effectifs sont toujours insuffisants, les remplacements ne sont pas assurés et les salariés sont épuisés. Les prises en charge en ambulatoire se développent de plus en plus en augmentant la charge de travail.

Le sous-effectif permanent est aggravé par des démissions de salariés écœurés de ne pouvoir prodiguer des soins et accompagnement de qualité.

Des créations de postes et 300 € pour toutes et tous, c’est le minimum !

Alors que des centaines de milliards sont attribués aux entreprises privées, que les groupes de santé marchands continuent de faire des profits et versent des dividendes aux actionnaires, il est légitime d’exiger un système de santé et d’action sociale à la hauteur des besoins de la population.

Pour un grand service public de santé et d’action sociale :

  • Pour l’arrêt de toute marchandisation du secteur,
  • Pour l’ amélioration des conditions d’accueil et de prise en charge des patients résidents,
  • Pour redonner du sens à, aux missions, et retrouver des conditions de travail acceptables,
  • Pour l’application en EHPAD d’un salarié pour un résident,
  • Pour un plan ambitieux de formations qualifiantes,
  • Pour une revalorisation salariale d’au moins 300 euros nets/mois,
  • Contre la remise en cause des acquis sociaux conventionnels ou d’entreprise,
  • Contre la distribution des fonds publics aux actionnaires des groupes privés marchands.

 

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